Programme Acceptaflore : Acceptation de la flore spontanée en ville
-
Porteur
Plante & Cité
-
Partenaires
ENSP Marseille, Université de Provence, FREDON Poitou-Charentes, Maison de la Consommation et de l'Environnement, Hokus Pokus, Ethnozzi
-
Financeurs
Écophyto (Onema)
[ Projet terminé ] [ 2009 - 2011 ]
- Correspondant(s) Plante & Cité :
- PROVENDIER Damien
- objectifs :
Comprendre la perception de la flore spontanée par le public pour sensibiliser la population.
- résumé :
La diminution et l’abandon du désherbage chimique en ville favorisent le développement de la végétation spontanée. Alors que les pieds d’arbre, les allées ou les trottoirs étaient traditionnellement « nettoyés » à l’aide de produits phytosanitaires et de pesticides, les démarches « zero pesticides » laissent place, dans le paysage urbain, à une flore spontanée. Mauvaises herbes, fleurs des champs, peste végétale, herbe folle, plantes vagabondes ou spontanées ? Autant d’évocations qui traduisent les réticences d’une population peu habituée à la présence de ce type de végétation en ville et auxquelles les gestionnaires et les élus cherchent à remédier. L’étude Acceptaflore a pour objectif d’accompagner ce changement de pratique et les actions de communication qui en découlent.
Pour répondre à ces questions, Plante & Cité a réuni en 2009 une équipe de recherche pluridisciplinaire composée de spécialistes en sociologie, en écologie urbaine et en communication. Le volet socio-écologique cherche à comprendre les différents types de perceptions du public, leurs déterminants et les leviers qui peuvent favoriser une communication efficace. Une enquête a été réalisée auprès de 420 personnes, interrogées dans 7 communes représentatives de contextes et de climats différents. In situ, les passants se sont exprimés sur deux types de milieux en présence, les micro habitats (stations inférieures au m² tels que pieds de murs ou d’arbres, interstices de trottoirs, …) et les macro habitats (jardins, parcs, boisements, terrains de sport, zones industrielles, places...). L’enquête visait à cerner les facteurs spatiaux (situation biogéographique, taille de la commune, type de station) et socio-économiques (appartenance socioprofessionnelle, diplôme, âge, sexe), qui influent sur la perception des plantes spontanées en milieu urbain. Cette enquête a été complétée d’une analyse des outils de communication utilisés par les gestionnaires et de recommandations pour élaborer des outils de communication.
- bilan :
Cette étude sur l'acceptation de la flore spontanée aide le gestionnaire à mettre en place sa politique de réduction des pesticides. Les résultats permettent de mieux comprendre les différentes perceptions des citoyens sur la flore spontanée en ville. Les volets sur la communication et la galerie Acceptaflore (accessible en ligne sur le site www.ecophytozna-pro.fr) proposent des clés pour communiquer des messages adaptés et pour accompagner le changement de regard sur la nature et sur les herbes en ville.
acceptation sociale - communication - flore adventice - flore spontanée - jardin - mauvaises herbes - perception