SAGES : Sols urbains - quantification des émissions de gaz à effet de serre et des pertes par lixiviation
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Porteur
Institut Agro (EPHor)
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Partenaires
INRAE (UMR FARE, UMR IRHS), Ville d'Angers (Direction Parcs, Jardins et Paysages) avec le soutien de Végépolys Valley
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Financeurs
ADEME, Pays de la Loire, UNEP
[ Projet en cours ] [ 2022 - 2025 ]
- Correspondant(s) Plante & Cité :
- DAGOIS Robin
- objectifs :
- Recenser les pratiques de gestion des collectivités françaises
- Caractériser la biodégradation des matières organiques dans les espaces verts urbains, et de modéliser les émissions de GES et de la décomposition de la matière organique
- Développer des indicateurs environnementaux de suivi de l'impact de la gestion des espaces verts
- résumé :
Dans les zones urbaines, les collectivités mettent en place des plans de gestion différenciée pour leurs espaces verts qui font l'objet de pratiques culturales spécifiques comme par exemple l'irrigation ou la fertilisation. Cette gestion différenciée peut entrainer de forts contrastes dans les propriétés bio-physico-chimiques des sols, qui sont exacerbées par le milieu urbain. Dans ce milieu, les sols peuvent avoir des effets importants sur l'environnement, aux niveaux local et global concernant les émissions de gaz à effet de serre (GES) (CO2, CH4, N2O). Ils peuvent participer à la régulation du climat en tant que puits de GES de l'atmosphère. A cet égard, le maintien du carbone organique dans les sols est un enjeu majeur.
De manière opérationnelle, ces enjeux sont également identifiés par les collectivités et gestionnaires afin d'adapter leurs modes de gestion pour maintenir, voire augmenter les stocks de carbone dans les sols urbains, bien qu'on soit encore à en faire l'inventaire.
Le projet SAGES se donne comme ambition de produire des connaissances nouvelles et originales pour comprendre les cycles couplés du carbone et de l'azote dans différents types d'espaces verts urbains présentant des propriétés et modes de gestion contrastés. Plus précisément, il vise à caractériser les entrées et les sorties de C et N résultant des processus de biodégradation des matières organiques (humus, litières au sens large) en fonction des types d'espaces verts et des pratiques (amendements, mulch, essences et strates végétales, fauches, intensivité de la gestion...) selon une double approche expérimentale et modélisatrice.
Livrables et production prévisionnels :
Ce projet permettra in fine d'élaborer un guide sur les pratiques et modes de gestion à adopter pour maximiser le recyclage et le stockage du carbone dans les sols d'espaces verts urbains.
Publics destinataires :
Tous professionnels des espaces verts et de l'aménagement urbain
- méthode :
Plan d'actions prévisionnel :
- Coordination et valorisation scientifique et technique du projet
- Base de données sur les pratiques et mesures faites par les acteurs des services espaces verts français
- Modélisation des émissions de GES lors de la décomposition de la matière organique
- Développement d'indicateurs de l'état de la dynamique carbone - azote dans les sols et en fonction des modes de gestion écologiques
lixiviation - sol urbain - émissions de gaz à effet de serre