Inventaire et évaluation des méthodes de contrôle des populations de chenilles processionnaires en espaces verts

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  • Porteur

    Plante & Cité

  • Partenaires

    INRA Avignon (Unité Expérimentale Forestière Méditerranéenne), INRA Orléans (Unité de Recherche de Zoologie Forestière)

  • Financeurs

    Plante & Cité

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[ Projet terminé ] [ 2009 ]

Santé des végétaux et Protection biologique intégrée
Méthode de lutte et biocontrôle, Prévention - Prophylaxie - Surveillance, Reconnaissance et gestion des organismes nuisibles
Correspondant(s) Plante & Cité :
GUTLEBEN Caroline
objectifs :

L’objectif de cette étude est d'identifier les différents moyens de lutte employés par les collectivités territoriales pour le contrôle des chenilles processionnaires du pin et du chêne en zones urbaines et péri-urbaines. Ce premier travail a vocation à être poursuivi dans le cadre d'expérimentations plus ciblées sur les techniques de lutte afin d'optimiser leur efficacité.

résumé :

Les chenilles urticantes posent de réels problèmes de santé publique auxquels doivent faire face les gestionnaires d’espaces verts et de patrimoine arboré. En effet, la processionnaire du pin, Thaumetopea pityocampa et la processionnaire du chêne, Thaumetopea processionea émettent des agents pathogènes (poils urticants) à l’origine de réactions cutanées, oculaires et internes, parfois graves, par contact direct ou aéroporté. Face à la recrudescence de chenilles urticantes dans certaines régions, de nombreuses collectivités territoriales prennent des arrêtés municipaux pour définir le cadre de la lutte mise en œuvre afin de réduire la pression parasitaire sur le patrimoine végétal et les risques sanitaires pour le public. L'objectif de cette étude était ainsi d'identifier les différentes méthodes de gestion mise en oeuvre par les collectivités territoriales. A partir des 1560 réponses collectées, il ressort que les interventions sont de plusieurs natures : destruction mécanique des nids et incinération ; piégeage à l’aide de phéromones sexuelles ; traitement à base de Bacillus thurigiensis. Dans certains cas, les techniques sont jugées satisfaisantes mais dans d’autres situations, les gestionnaires font le constat de leur insuffisance notamment en zones urbaines ou les contraintes d’intervention peuvent être plus fortes. En effet, l’efficacité des différentes techniques peut varier selon le positionnement des interventions, la configuration du dispositif de piégeage en zones urbaines ou encore le type de piège.

 

Ressources liées au projet

 

méthode :

Ce projet a mis en œuvre une enquête nationale transmise à toutes les collectivités territoriales disposant d'une adresse mail (soient 28 000) pour collecter des informations sur leurs pratiques via un formulaire en ligne.

bilan :

Ce projet a permis d'identifier la diversité des pratiques des collectivités territoriales pour la gestion de la processionnaire du pin sur l'espace public. Il en ressort un état des lieux exhaustif des techniques de lutte et une analyse des déterminants de leur utilisation ainsi que des problématiques de mise en oeuvre et d'efficacité propre à chacune des techniques. Un guide des techniques de gestion propose une synthèse des avantages et limites de leur utilisation.

Bacillus thurigiensis - Thaumetopea pityocampa - Thaumetopea processionea - chenille processionnaire du chêne - chenille processionnaire du pin - chenille urticante - lutte aérienne - lutte biologique - piégeage phéromones sexuelles