Correspondant(s) Plante & Cité :

LAILLE Pauline

objectifs :

 

• Evaluer et modéliser l’évapotranspiration d’arbres urbains, en relation avec leur environnement.
• Relier leur rôle dans le climat urbain à leurs caractéristiques structurelles et fonctionnelles, à trois échelles : l’arbre, la rue canyon, la ville.

résumé :

 

Le verdissement de la ville figure parmi les stratégies d’adaptation des villes aux changements climatiques et notamment aux épisodes de canicule. En effet, la végétation affecte significativement l’atmosphère et les équilibres thermiques locaux, par l’évapotranspiration et l’ombrage. Ces impacts positifs sont renforcés par les services écosystémiques qu’en retirent les habitants (air, sol, carbone, bien-être, biodiversité…).

De par leur structure (hauteur, volume, surface foliaire), les arbres contribuent fortement aux effets d’ombrage et de rafraîchissement. Plusieurs types de modèles ont été développés pour simuler les interactions entre les arbres et le climat urbain. Cependant, la résolution de ces modèles est le plus souvent supérieure à 100m² et ne permet pas une étude précise des configurations spatiales entre arbres et bâti à l’échelle de la rue canyon. En conséquence, le flux de chaleur latent n’est pas simulé de manière satisfaisante, à la différence de l’ombre portée.

 

Ressources liées au projet

 

méthode :

 

(i) Quantifier évapotranspiration + ombrage de Tilia tomentosa Moench. – en relation avec la structure et la physiologie de l’arbre, l’eau disponible, le climat.
(ii) Intégrer ces processus (évapotranspiration + ombrage) à un modèle de balance énergétique en rue canyon ; tester et valider cette intégration.
(iii) Tester et comparer des méthodes d’évaluation de flux de chaleur (permet de mieux savoir / comprendre « combien » les arbres rafraichissent)

air - arbre - climat urbain - température