[ Le 08/10/2024 - Angers - Inset ]

La santé ne se réduit pas à l’absence de maladie : nos environnements de vie conditionnent nos santés : physique, mentale et sociale. Longtemps l’hygiénisme définit l’urbanisme comme un levier pour agir sur la santé des populations, notamment pour éviter les épidémies, avant que les progrès de la médecine ne nous laissent croire que tout se guérissait. La crise sanitaire de 2020 et surtout ses conséquences sociales, et le changement climatique ont mis en lumière les inégalités en santé, les difficultés d’accès aux soins, l’augmentation de maladies liées aux pollutions et les zoonoses.  

La « santé-environnement » met en exergue les causalités entre environnements de vie et santé ; les compétences des collectivités deviennent alors des leviers directs pour agir et façonner un cadre de vie favorable à la santé. Il s’agit de parler non pas de « compétence », mais d’objectif, de bénéfice santé.

L’Urbanisme Favorable à la Santé est un des outils qui permet de réinterroger nos façons de faire la ville, de vivre sur le territoire. Il implique un croisement des compétences, en interne des collectivités et entre les collectivités, pour que les projets, les actions s’articulent et intègrent la santé comme une ambition.

L’objectif de cette rencontre est de donner à voir la palette d’actions qui sont à la main des territoires pour agir sur la santé des habitants, et au-delà, celle du vivant (avec l’approche Une Seule Santé) sous condition d’un travail coopératif, intersectoriel.

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